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    Interviewé par OMTV à la sortie de son entraînement matinal, Franck Ribéry s'est montré calme et serein quant à son avenir sous les couleurs olympiennes. « Je suis Marseillais, j'aime cette ville et ce club. Je vais discuter avec José Anigo, tout va bien. » L'attaquant néo international a confié au journaliste qu'il passera sa semaine avec Georges Gacon, le préparateur physique de l'OM. L'ancien Messin ne devrait pas faire le déplacement sur la nouvelle pelouse de Sedan pour la reprise de l'OM en Ligue 1. Interrogé sur le recrutement et les ambitions phocéennes, Ribéry se félicite des arrivées et s'impatiente de pouvoir jouer avec son coéquipier en Equipe de France, Djibril Cissé. Bien qu'attendu par les supporters marseillais, l'icône du Vélodrome ne s'est pas exprimée sur ses dernières déclarations quant à un soi-disant transfert vers l'OL.
    Utilisant régulièrement le terme « nous » quand il parle des matchs de l'UEFA, de la reprise, et de l'avenir du club, le bouillant attaquant semble avoir effacé tout un été de polémiques et de soubresauts médiatiques avec une seule phrase : Je suis Marseillais, pour l'instant ... euh pardon pas pour l'instant, j'ai un contrat de 4 ans et je resterai à Marseille encore 4 ans. »


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  • pour ceux qui le savent pas encore l'Om a ecraser nancy au velodrome... 6-0 ca fait mal...

    et ce soir il ont battu rennes 3-0 il sont qualifiés, on attend ca depuis 15 ans.


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  • trops beaux...

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  • Cet article est consacré à toute l'histoire de l'OM dans son intégralité, tout est ici.

    Histoire :

    1899 fut l'année de fondation de l'Olympique de Marseille : l'histoire de ce club vraiment à part, peut-être apparentée à des montagnes russes tant les hauts et les bas se succédèrent durant les 105 ans d'existence.

    Cela commença par le titre de champion du Littoral (1899/1900). 2 ans plus tard l'OM participe a son premier championnat national, où ils iront souvent en demi-finale. C'est ici que le club phocéen rencontrera son premier grand rival : le Stade Helvétique (3 Championnats de France à son actif).

    Après la 1ère guerre mondiale, l'OM jouera alors sa première finale (1918) : celle de la coupe nationale de l'USFSA, perdue 4-1 contre Le Havre. En cette même année, naquit la compétition où l'OM règne en maître au nombre de victoires : « La Coupe De France ». Ca n'est qu'en 1924 que l'OM remporte le premier de ses 10 trophées, contre FC Sète (3-2) ; équipe qui dominait alors la ligue dusud-est. 2 années plus tard, Marseille remportera à nouveau ce trophée, avant de le conserver un an plus tard.

    Sur sa lancée Marseille remporte son premier triplé en 1929,1930 et 1931 dans le championnat du sud-est. 1929 est également l'année du premier titre de champion de France de l'OM grâce à une victoire face au Club Français (Paris) par 3 buts à 2.

    A partir de là Marseille fut une terre d'asile idéale pour nombre d'internationaux, dont Jean Boyer, le 1er international français de l'OM.

    Le professionnalisme fait son apparition à Marseille en 1932 : ceci impliquant donc la participation à un nouveau championnat, où l'OM terminera 2ème de leur groupe derrière Lille.

    La saison 1933/1934 est synonyme de désillusion où le championnat sera perdu à cause d'un manque d'effectif. En effet, premier à 3 matches de la fin, Marseille se laissa rattraper. La coupe de France fut également perdue sur la fin (défaite en finale contre Sète 2-1).

    La saison suivante Marseille terminera 9ème du classement, et remportera la coupe de France contre Rennes (3-0).

    En 35/36, fut une saison blanche : 6eme place en championnat, et élimination en 1/8eme de finale de la coupe de France.

    Mais ceci pour mieux repartir : la saison suivante (1936/1937) l'OM remporta son deuxième championnat de France. Un autre point important avec un nouveau stade construit pour la coupe du monde 1938, qui prit la place du stade de l'Huveaune : le Stade Vélodrome.

    Pour les deux championnat (1938 et 1939) suivant l'OM termine 2ème à deux points du premier, mais remporte une nouvelle fois la coupe de France en 1938.

    S'en suivit un grand bouleversement à cause de la seconde guerre mondiale. Le professionnalisme disparaît alors, ainsi que son championnat. Les équipes s'affrontent tout de même lors de championnats régionaux, que l'OM remporta en 1941.

    La coupe de France subsiste, et après une défaite en finale face au RC Paris 2 buts à un, Marseille atomisa Bordeaux lors de l'édition suivante en finale, 4-0.

    En 1944, le football français s'organise de nouveau de façon nationale en créant 2 groupes, où l'OM terminera 4ème.

    Après la réapparition des divisions, Marseille décrochera son 3ème titre pendant la saison 1947/1948.

    La compétition chérie des olympiens, leur fera bien des infidélités durant beaucoup d'années : après une défaite en finale face à Nice 2-1 en 1954, ça ne sera que 8 ans plus tard que Marseille se haussa en...1/4 de finales. Dans cette sombre période, le meilleur classement de l'OM fut 5ème en 1956.

    Quelque chose clochait bien dans le club, car l'OM descendit en division 2, lors de la saison 1958/1959. Il faudra attendre 3 saisons pour voir Marseille revenir en D1.

    Les débuts européens seront fait lors de la coupe des villes de foires (ascendante directe de la coupe de l'UEFA), en 1962 contre l'Union Saint Gilloise (BEL) avec une défaite 4-2.

    En 1969, la coupe de France sourit à nouveau à l'OM; en finale contre Bordeaux, Marseille gagne par 2 à 0. Visiblement, ceci pu être pris comme un signe du destin, car l'OM finit deuxième lors de la saison 1969/1970, puis remporte le championnat en 1971 ; un des plus grands joueurs olympiens faisait alors partie de l'effectif : Josip Skoblar, meilleur buteur de la saison avec 44 buts.

    La saison suivante Marseille remporte également le championnat, en réussissant la performance de rester premier depuis la 4ème journée. Le premier doublé coupe -championnat fut réalisé cette année là (8ème coupe de France). Par contre l'Europe sera une suite d'expériences difficiles mais enrichissantes avec des rencontres face au grand Ajax d'Amsterdam et à la Juventus de Turin.

    L'année 1972 est marquée par les premières histoires financières qui entraîneront alors la démission du président du club, M.Leclerc. Le club en subit les conséquences en se maintenant 4 ans en D1 avant de redescendre en D2 en 1979 : le football pratiqué devenait de plus en plus médiocre et le seul fait d'armes fut en 1976 en coupe de France, avec un succès contre Lyon, 2-0 en finale. Il faudra attendre 10 ans avant de revoir Marseille en finale.

    Au mois d'Avril 1981, est évoqué la disparition définitive du club ; terriblement endetté l'Olympique de Marseille terminera la saison grâce aux « minots », qui avaient gagné la coupe Gambardella deux ans plus tôt.

    En 1984, l'OM est de retour en D1 après avoir finit 1er du groupe A. Marseille restera en Division 1, avec une prestation moyenne mais compréhensible après ces années en D2 ; 16eme puis 12eme. A noter tout de même, une finale de coupe perdue contre Bordeaux (2-1). Entre temps, Bernard Tapie et Jean-Pierre Papin sont arrivé au club ; une grande histoire va alors s'écrire...

    La première saison (86/87) à déjà pour objectif le titre, l'ambition de l'homme aux dents terriblement longues est là. Marseille finira cependant 2eme, avec en plus, une nouvelle finale perdue face aux girondins de Bordeaux de Claude Bez, grand « ami » du président Tapie.

    L'année suivante est moins rose au niveau National avec uniquement une 6ème place en championnat et une élimination en coupe de France par Bastia dès les demi-finales.

    Sur le plan européen, l'OM décroche cependant une belle demi-finale.

    Mais cette saison n'était qu'une rampe de lancement de la fusée olympienne : en 88/89, l'OM obtient son 2ème doublé coupe – championnat de son histoire. Malgré un commencement moyen, Gérard Gili, qui remplaça Gérard Banide au bout de 2 matchs, arrive à redresser le club et prend la tête du classement à la 31eme journée devant le Paris-SG battu par l'OM à la suite d'un match terriblement fermé et crispant, mais surtout marqué par la terrible frappe de Sauzée dans les ultimes instants de la rencontre, qui fera chavirer de bonheur tout un peuple bleu et blanc. En coupe de France, l'OM aligna son 10ème succès (record absolu), après une finale dantesque gagnée face à Monaco 4 buts à 3; une finale marquée par un grand bonhomme, JPP, avec son triplé et sa fameuse bise à Mitterrand.

    La saison 89/90, avec un effectif renforcé, Marseille connaîtra le même bonheur en championnat, au nez et à la barbe des bordelais, alors rival numéro 1.

    En Coupe des Clubs Champions, Marseille tombera face au Benfica de Lisbonne de Vata; celui-ci marqua en effet un but de la main au Castaneda, le tout à 7 minutes de la fin. L'arbitre, M.Van Languenove avait visiblement abusé de substances illicites tant cette faute de jeu était énorme.


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  • En 90/91, l'OM continue sur sa lancée et remporte une nouvelle fois le titre de champion de France. Les coupes (France et Europe) furent toutes les deux perdues à quelques jours d'intervalles (Défaite 1-0 face à Monaco, et aux tirs aux buts face à l'Etoile Rouge de Belgrade à Bari après le fabuleux match face au grand Milan AC de Van-Basten et Berlusconi et ce but inoubliable de Waddle). Bernard Tapie venait alors de comprendre comment gagner une coupe d'Europe....

    Mais cette époque est véritablement celle de l'OM. En 91/92, le championnat ne leur échappera pas (cette fois devant l'AS Monaco) et la coupe de France sera tristement marquée par l'épisode dramatique de Furiani (effondrement de la tribune avant le match de demi-finale Bastia – OM). Le titre ne sera donc pas attribué.

    La saison qui suivra (92/93), sera l'apogée de l'OM version Tapie. Victoire en championnat pour la 5ème fois consécutive, mais cette équipe marquera l'histoire du football français grâce a sa performance au niveau européen : le trophée qu'aucune équipe française n'as réussi a gagner Marseille là rapporté dans ses murs après la fameuse finale du 26 Mai 1993 : l'Olympique de Marseille remporte la Coupe Des Clubs Champions contre le Grand Milan-AC, grâce à un but de la tête de Basile Boli. Marseille est assurément la plus grande équipe française, et fait partie du gotha des grands clubs européens, mêmes mondiaux.

    Tapie l'avait promis, Tapie l'a fait... mais à quel prix...

    VA OM... Sombre histoire de corruption autour d'un match qui assurait un titre à l'OM. Le tout saupoudré par un acharnement médiatique marquera la fin de l'époque faste Tapie ... Celui-ci agassait désormais de plus en plus et se découvrait nombre d'ennemis chaque jour. Il paya alors certainement pas pour rien, mais aussi pour beaucoup d'autres. Il gênait également sur le terrain politique et son « élimination » n'allait pas tarder. Comment couper les ailes de cet homme qui voyait tout en grand ? En partie en cassant son jouet, qui lui permit d'acquérir une grande popularité auprès des français : l'OM.

    « L'affaire VA-OM » en première page de tous les journaux, la justice qui enquête pour la 1ère fois sur un match de football, le conseil fédéral qui retire le titre de champion de France 1993 a l'OM et rétrogradera un peu plus tard le club en seconde division, et bouquet final, l'UEFA enlève à Marseille de la compétition européenne et la FIFA qui elle aussi retire le droit de jouer la coupe Intercontinentale. Tout ça pour deux défenseurs achetés pour ne pas tacler les attaquants olympiens, mais quel gâchis.

    Malgré ça Marseille finit 2ème du championnat avec l'émergence d'un nouveau futur grand joueur qui marquera le championnat de France, Sonny Anderson. Vient l'heure des séparations avec la grande majorité de ses vedettes. Mais la décision du conseil fédéral rétrograde malgré ses efforts consentis, l'OM en D2.

    L'heure était venue de payer la note.

    L'ère Tapie finit ainsi tristement un 11 décembre 1994, laissant l'OM dans des problèmes financiers monstrueux qui conduisirent une année plus tard, alors que le club avait gagné le droit de revenir parmi l'élite, au dépôt de bilan ...

    Après une brillante première année en D2 où l'OM termina à la première place du classement (grâce a de vieux briscards comme DeWolf, Cascarino ou Ferreri), le club déposa le bilan, faute à des années précédents catastrophiques au niveau économique et à de gros errements financiers du clan Tapie. Un dépôt de bilan s'assorti généralement de la rétrogradation d'une division. Ainsi, ils restèrent une année de plus en D2.

    Celle-ci fut plus laborieuse avec un départ difficile, mais la seconde place acquise sur la fin et une victoire 4-1 face à Sochaux au Vélodrome, l'OM allait à nouveau goûter à la D1 en 96/97.

    L'OM entraîné alors par Gérard Gili, finit à une peu glorieuse 11ème place avec pourtant un recrutement prometteur (Gravelaine, Letchkov, Kopke, Pedros, Roy). Cette année fut marquée surtout parle dernier match étrange ou l'OM s'inclina par 8-0 au stade Gerland face à des lyonnais survoltés par une qualification européenne alors possible s'ils gagnaient par...7 buts d'écart...

    Roland Courbis mène l'équipe au rang de 4ème du championnat en 1997-1998, et donc une qualification pour la coupe de l'UEFA. De beaux joueurs signèrent à l'OM cette année, comme Pires, Makélélé, Ravanelli, Dugarry et surtout le président, Laurent Blanc, qui malgré son poste de libéro, terminera meilleur buteur du club.

    1998 était bien entendu l'année de coupe du monde en France, et donc rénovation du Stade Vélodrome qui comptera 60000 places désormais.


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