• OM 1-0 Valenciennes : L'OM renoue avec la victoire

    Tant espérée et attendue, la voilà enfin cette victoire. Ces trois points qui depuis un mois allaient systématiquement dans la mauvaise poche, celle des adversaires, sont venus réalimenter le classement olympien. Les Phocéens ont ainsi repris leur marche en avant après quatre matches de surplace. Mais si Penneteau brilla jusqu'au but-délivrance de Mickaël Pagis, personne n'oubliera non plus que Carrasso eut aussi beaucoup de pain sur la planche.
    C'est même d'ailleurs assez étonnant que les deux équipes se soient séparées sur un petit 1-0, tant les occasions furent nombreuses des deux côtés. Il y avait donc deux grands portiers dans les buts. Il y eut aussi de la maladresse côté nordiste, avec au moins trois énormes tentatives envoyées hors du cadre. La « réussite », l'ingrédient volatile de certains succès, superbement absente des précédentes rencontres, serait-elle de retour ?
    Mika Pagis ne lui devra rien, en tout cas. Il inscrivit son but, si précieux, à l'instinct et à la technique. Un bon débordement côté gauche de Mamadou Niang, qui se joua de son vis-à-vis, avant de bichonner un centre dont l'ancien strasbourgeois coupa la trajectoire pour battre le gardien (1-0).
    Cet avantage libéra évidemment des Olympiens déjà dominateurs mais naturellement quelque peu tendus par l'enjeu. Habib Bamogo (qui avait remplacé Thomas Déruda, titulaire pour la première fois en L1) eut deux possibilités de le faire fructifier : un tir à la 69e, puis un rush jusque dans la surface à la 88e auquel une faute vint mettre un terme et où le penalty s'imposait (notre photo).
    Ce furent là les deux principales actions de la fin de match pour des Marseillais qui concentraient leurs efforts pour préserver leur but d'avance. Et ils n'eurent pas tort de s'y atteler en bloc. «Il fallait un coup gagnant, on l'a eu, et ensuite il fallait avoir la force de bien défendre, c'est ce que l'on a fait. Mais ce fut dur», analysera Albert Emon.
    Car les Valenciennois mirent leur gros cœur dans la bataille de l'égalisation. Même le gardien vint prêter main forte dans les arrêts de jeu.
    Les assauts de VA causèrent ainsi des tourments. Mais il y eut toujours un pied pour dégager, quand ce fut pas des poings, ceux de Cédric Carrasso, pour garder les buts inviolés.
    Il fallait absolument gagner. L'OM l'a fait. Contrat rempli. Et enfin, le « po po po po » de la victoire put retentir de nouveau dans le vestiaire marseillais...

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