• Le public vous é réservé un accueil particulier...
    J'en suis très content et très satisfait. J'attendais une ambiance chaude mais pas à ce point. Je suis très content d'avoir gagné ce match devant notre public. Le plus important était de recoller au haut du tableau parce que notre place est en haut pas au milieu.

    Avez-vous eu une appréhension, notamment sur le premier ballon ?
    Non, j'essaie de faire abstraction des six mois de blessure, et de tout le reste. Cela s'est bien passé.


    Vous avez en plus donné un ballon de but à Mamadou Niang...
    Oui, mais le plus important n'est pas d'avoir fait une passe décisive ou d'avoir marqué, ce sont les trois points qui nous permettent de recoller au haut du tableau.


    On vous retrouvera la semaine prochaine à Nancy avec pourquoi pas votre premier but...
    Je suis venu pour marquer des buts et faire monter l'OM le plus haut possible au championnat et je tiendrai ma promesse.


    Comment vous sentez-vous dans ce groupe ?
    Il y a une super ambiance. On est un groupe de copains et même dans les périodes sans point, l'ambiance était toujours bonne.


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  • Bien rentrer dans son match possède toutes les vertus. Et l'OM l'a parfaitement réalisé ce samedi contre l'AS Monaco. Tout d'abord, l'entame généreuse des Marseillais a permis d'étouffer son vis-à-vis et de le faire douter, lui qui se remettait à peine d'un début de saison douloureux. Ensuite, ce bon départ a permis de jeter un mouchoir sur les doutes qui habitaient l'OM ces derniers temps tout d'abord grâce à son meilleur buteur Mickaël Pagis d'une tête croisée dont il a le secret en fin de première période (38e). Enfin et surtout, les Olympiens ont su user de cette confiance retrouvée après l'égalisation heureuse des monégasques et cela grâce à un duo prometteur. Celui composé de Djibril Cissé, passeur de la tête et efficace d'entrée, et de Mamadou Niang, deuxième buteur du soir (77e). Un réalisme des attaquants qui arrivait au bon moment car la seconde période fut bien plus éprouvante que prévue.

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  • Quelle belle réaction ! Touchés dans leur orgueil après une première période où les Troyens menaient au score et avaient eu les meilleures possibilités (dont un poteau), les Olympiens apparurent transfigurés au retour des vestiaires.
    On vit en deuxième mi-temps un onze olympien conforme à sa valeur. C'est-à-dire celle d'un prétendant à la Ligue des Champions. Les vingt premières minutes de la deuxième mi-temps furent intenses devant le but de Ronan Le Crom. Un tir de Maoulida trop croisé, après une ouverture géniale de Pagis les yeux fermés, avait lancé la seconde période. Des frappes de Nasri et Niang avaient ensuite traduit la volonté marseillaise de revenir à la marque. Car depuis la 18e minute, et une reprise de volée plus efficace qu'académique de Lachuer, l'OM accusait un retard d'un but.
    La détermination des coéquipiers d'Habib Beye d'effacer l'ardoise finît par payer. A la 60e, Toifilou Maoulida profita d'une ouverture de Mickaël Pagis, contrée par un arrière aubois, pour se retrouver en position idéale. Seul devant le portier, il le fusilla du droit et égalisa (1-1).
    Sur leur lancée, les Olympiens semblaient alors les mieux placés pour s'imposer. Autant dire que l'expulsion sévère de Mickaël Pagis, victime de nombreuses fautes auparavant et seulement coupable d'être arrivé en retard sur un ballon et d'avoir marché sur le pied de son adversaire, les obligea à un peu plus de prudence.
    Ce qui ne signifie pas que l'OM subît la fin de match. Au contraire, les joueurs d'Albert Emon rivalisèrent d'efforts pour à la fois contenir la supériorité numérique troyenne, tout en continuant de se porter aux avant-postes pour faire la décision. Ils eurent ainsi la balle de la victoire, à la 87e minute, quand Taiwo centra puissamment devant le but pour Niang, qui ne put cadrer sa reprise.
    «C'est un match que nous souhaitions gagner. Mais, dans un championnat de longue haleine, ce point pris dans ces conditions permet de féliciter les joueurs, car ils ont démontré une capacité de réaction très intéressante en deuxième mi-temps. C'est désormais sur cette capacité de réaction que l'on va les juger dès la semaine prochaine à Sochaux», conclura Pape Diouf.

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  • Tant espérée et attendue, la voilà enfin cette victoire. Ces trois points qui depuis un mois allaient systématiquement dans la mauvaise poche, celle des adversaires, sont venus réalimenter le classement olympien. Les Phocéens ont ainsi repris leur marche en avant après quatre matches de surplace. Mais si Penneteau brilla jusqu'au but-délivrance de Mickaël Pagis, personne n'oubliera non plus que Carrasso eut aussi beaucoup de pain sur la planche.
    C'est même d'ailleurs assez étonnant que les deux équipes se soient séparées sur un petit 1-0, tant les occasions furent nombreuses des deux côtés. Il y avait donc deux grands portiers dans les buts. Il y eut aussi de la maladresse côté nordiste, avec au moins trois énormes tentatives envoyées hors du cadre. La « réussite », l'ingrédient volatile de certains succès, superbement absente des précédentes rencontres, serait-elle de retour ?
    Mika Pagis ne lui devra rien, en tout cas. Il inscrivit son but, si précieux, à l'instinct et à la technique. Un bon débordement côté gauche de Mamadou Niang, qui se joua de son vis-à-vis, avant de bichonner un centre dont l'ancien strasbourgeois coupa la trajectoire pour battre le gardien (1-0).
    Cet avantage libéra évidemment des Olympiens déjà dominateurs mais naturellement quelque peu tendus par l'enjeu. Habib Bamogo (qui avait remplacé Thomas Déruda, titulaire pour la première fois en L1) eut deux possibilités de le faire fructifier : un tir à la 69e, puis un rush jusque dans la surface à la 88e auquel une faute vint mettre un terme et où le penalty s'imposait (notre photo).
    Ce furent là les deux principales actions de la fin de match pour des Marseillais qui concentraient leurs efforts pour préserver leur but d'avance. Et ils n'eurent pas tort de s'y atteler en bloc. «Il fallait un coup gagnant, on l'a eu, et ensuite il fallait avoir la force de bien défendre, c'est ce que l'on a fait. Mais ce fut dur», analysera Albert Emon.
    Car les Valenciennois mirent leur gros cœur dans la bataille de l'égalisation. Même le gardien vint prêter main forte dans les arrêts de jeu.
    Les assauts de VA causèrent ainsi des tourments. Mais il y eut toujours un pied pour dégager, quand ce fut pas des poings, ceux de Cédric Carrasso, pour garder les buts inviolés.
    Il fallait absolument gagner. L'OM l'a fait. Contrat rempli. Et enfin, le « po po po po » de la victoire put retentir de nouveau dans le vestiaire marseillais...

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